Daniel Goleman
Cheval et émotions
Selon la définition de Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle englobe :
- La capacité à percevoir ses propres émotions, à les maîtriser, à les canaliser ;
- L’empathie ;
- La maîtrise des relations humaines.
Ainsi, l’influence des émotions sur les actions humaines apparaît incontestable. Pouvoir les écouter, les reconnaître, les comprendre permet d’en faire nos alliées en apprenant à s’écouter soi-même.
Le cheval, très dépendant de son système limbique, est directement guidé par ses émotions. Sa simple mise au contact de l’homme génère une forte résonance émotionnelle. Cette résonance génère souvent une harmonisation des fonctions automatiques du corps, comme le rythme cardiaque. Ceci explique le fameux « Cheval, miroir de nos émotions » bien souvent énoncé par les praticiens du domaine du soin ou de la relation d’aide.
C’est sur la base de cet effet miroir que le coach va pouvoir travailler. Le coach avec ses « filtres humains » ne perçoit pas forcément de manière explicite l’état interne de son client. Si ce dernier ressent de la peur ou de la satisfaction, le coach ne pourra pas toujours le décrypter instantanément. Le cheval, lui, le percevra immédiatement et va y réagir. Le coach peut alors par sa double observation de l’animal et de son client lire ce qui se passe et, à défaut d’y mettre des mots dans une premier temps, avoir la certitude que quelque chose de non palpable est en train de se jouer ici et maintenant pour son client. Cette lecture se rapproche des champs d’analyse sur lequel s’appuie le coach dans le cadre d’un coaching d’organisation ou d’équipe. Cette grille de lecture permet au coach d’aider son client à comprendre les enjeux conscients et inconscients qui sous-tendent sa manière d’être en relation avec le cheval (et par extension avec lui-même et les autres) afin de le faire progresser vers son objectif